Biodiversité : les chercheurs de TotalEnergies à l’avant-garde

Plusieurs actions innovantes sont menées par le CSTJF et le PERL en faveur de la protection de l’environnement et de la sauvegarde de la biodiversité. Avec le CEN Nouvelle-Aquitaine, c’est un double partenariat, à la fois scientifique et solidaire qui a été mis en place. Au-delà des compétences en R&D, des collaborateurs s’impliquent bénévolement auprès de l’association dans le cadre du Programme Action! pour la préservation des espaces naturels locaux en réhabilitation.

TotalEnergies collabore avec le CEN Nouvelle-Aquitaine

L’association Conservatoire des Espaces Naturels Nouvelle-Aquitaine, dont le siège est à Billère (64) est un outil au service de la biodiversité, des paysages et de l’économie des territoires. « Nous avons signé un partenariat scientifique sur cinq ans (2019-2024) », explique Thomas Merzi, chef de volet R&D au CSTJF. « Cette collaboration va nous permettre de tester des technologies de pointe en matière de bio conservation et de surveillance de la biodiversité sur le site de Manas, géré par le CEN ». Pour Anaïs Morère, coordinatrice du partenariat au CEN, le bénéfice est partagé : « Pour nous, c’est l’opportunité d’être à la pointe de l’innovation ». Sur le site, des caméras Beecam sont installées pour observer l’activité des pollinisateurs et analyser les espèces présentes et leur nombre. Ainsi que des appareils photo fixes pour surveiller les mammifères semi-aquatiques, avec un système de capture automatique.

 

Les collaborateurs s'impliquent

En 2020, une cinquantaine de salariés du Groupe ont participé à des actions de débroussaillage en Béarn et se sont mobilisés avec le CEN Nouvelle-Aquitaine pour refermer des chemins sauvages du bois de Pau. « J’ai pris l’habitude de regarder les missions postées par les associations sur la plateforme digitale Action! C’est une opportunité de faire des choses différentes de notre travail quotidien, qui mobilise d’autres compétences et surtout permet de se rendre utile. J’ai choisi des actions de terrain. Ainsi, sur mon temps de travail, avec le CEN Nouvelle-Aquitaine, j’ai taillé des plantes ligneuses dans le cadre de la préservation d’espaces naturels en réhabilitation », explique Amélie, Ingénieur Propriété Industrielle. 

 

Au CSTJF, les chercheurs planchent sur l’ADN environnemental (eDNA)

Depuis 2017, nos équipes de R&D sont aux avant-postes de la recherche sur l’eDNA et contribuent à faire évoluer les pratiques. Objectif : photographier la biodiversité et raconter la vie d’un éco système…Tout être vivant laisse derrière lui des traces d'ADN. Imaginez une méthode capable d’inventorier l’ensemble des espèces animales, présentes dans ls profondeurs abyssales comme sur terre, à partir de traces d’ADN… Empruntée à la médecine, la génomique et l’analyse de l’ADN environnemental (eDNA) pourraient rapidement devenir « la norme réglementaire » pour inventorier les espèces animales présentes à l’instant T sur n’importe quel site.
Cette méthode permet de mieux mesurer et de suivre la biodiversité dans nos opérations au quotidien. Un enjeu majeur pour le respect des engagements de TotalEnergies en faveur de la biodiversité. « A partir d’un simple échantillon – un verre d’eau ou une poignée de sédiments – la méthode permet de photographier la biodiversité et de raconter la vie d’un éco système : présence d’espèces rares ou emblématiques, chaîne alimentaire, inventaire des espèces, propagation d’une espèce invasive, dynamique des populations… », explique Thomas Merzi, chef de volet R&D-eDNA Génomique environnementale. Elle permet aussi d’évaluer l’empreinte des activités humaines et de mener des actions de préservation.

 

Pour que l’échantillon parle, l’enquête commence … L’eau est filtrée pour récupérer les « preuves », c’est-à-dire les cellules issues des espèces présentes dans le milieu. L’étape suivante, c’est l’extraction des brins d’ADN. Puis le passage dans un séquenceur haut débit, une machine extrêmement puissante qui va identifier chaque espèce sous la forme d’un code génétique spécifique. Il ne reste plus qu’à interpréter ces millions de « codes-barres » pour révéler l’identité des « habitants » du site !