Bénévolat : impulser l’engagement solidaire des collaborateurs
- Être un acteur économique ne suffit pas, les entreprises se doivent d’être engagées au profit de leur territoire pour contribuer à son dynamisme et à sa cohésion.
- Les collaborateurs de TotalEnergies sont aussi des citoyens ouverts sur les enjeux de société, ils ont également à cœur de s’investir dans la vie locale.
- La Compagnie donne à ses salariés les moyens d’agir en individuel ou en collectif afin de réaliser des missions solidaires sur leur temps de travail.
La compagnie TotalEnergies a la conviction qu’une entreprise doit être un acteur engagé, au-delà de sa contribution économique. Sa Fondation a lancé, fin 2018, le programme mondial Action! qui permet aux collaborateurs de soutenir des projets de solidarité locaux jusqu’à trois jours par an de leur temps de travail. Objectif ? Contribuer de façon concrète et humaine au développement des territoires qui nous accueillent et inciter nos salariés à un engagement durable dans le tissu associatif.
Selon la dernière édition du Baromètre du bénévolat de France Bénévolat, en 2022, 19 millions de personnes, soit 36% de la population des 15 ans et plus « donnent du temps gratuitement pour les autres ou pour contribuer à une cause » dont 11 millions dans une association. Cependant, les partenaires associatifs sont de plus en plus confrontés à une évolution des modalités du bénévolat, avec des bénévoles de plus en plus réticents à s’engager régulièrement et dans la durée…
Répondre aux besoins d’intérêt général
Connaître son environnement de proximité est une priorité pour aller à la rencontre des partenaires associatifs et explorer avec eux leurs enjeux et leurs besoins en terme de bénévolat. « En référence aux 4 domaines d’intervention privilégiés de notre Fondation, Education et insertion, Sécurité routière, Climat, Littoraux & Océans, Dialogue des cultures et patrimoine, nous travaillons avec les structures d’intérêt général locales afin de formaliser des missions pour nos volontaires. Le fil rouge est la jeunesse en situation de vulnérabilité, éloignée de la scolarité et de l’emploi » explique Isabelle Porterie, en charge des relations externes de l’Etablissement de Pau. « Mais cela n’est pas exclusif, poursuit-elle, nous sommes également ouverts à d’autres actions à destination des personnes en situation de fragilité. Par exemple, La banque alimentaire et le Secours Populaire nous proposent des missions de collecte dans les supermarchés auxquelles nous répondons présents ».
Après un premier engagement en missions individuelle Action!, certains collaborateurs sont devenus des bénévoles actifs et fidèles auprès d’associations comme la Cravate Solidaire par exemple. Pour d’autres, le collectif est un moyen de sauter le pas. Anne Echardel, Ambassadrice du programme Action! propose également des missions en groupe appelées Team building solidaires : « L’objectif de ces missions est double : générer ou consolider la cohésion au sein d’une de nos équipes tout en l’impliquant dans une activité qui répond à un besoin solidaire concret. Nous cherchons d’un côté à aider les associations à développer leur impact et en même temps, à sensibiliser nos collègues à ce mode de solidarité. L’idée est qu’ils se lancent en collectif et qu’ils puissent ensuite répondre individuellement à des missions de volontariat. Certaines structures ont par ailleurs besoin de groupes pour mener à bien l’action sur une durée précise. C’est le cas d’Anim’Ousse-Ere. Avec notre partenaire et nos équipes des centaines de kilos de déchets sont ramassés chaque année autour de l’Ousse. »
Généralement sur une demi-journée, voire sur la journée entière, un groupe de salariés impliqués et motivés, met son énergie à la disposition de l’association pour une mission qui peut concerner rangement, nettoyage, ramassage de déchets, tris de vêtements, collecte de jouets, petits travaux comme : consolidation de clôture, peinture, montage de meubles, … ou encore participation à un évènement avec des jeunes : accueillir, orienter, encadrer, entrainer…
« Tout d’abord, l’association présente sa raison d’être et son mode de fonctionnement dans un temps d’accueil et d’échange. L’activité proposée au groupe se déroule dans un deuxième temps que l’on souhaite, si possible, partagé avec les bénéficiaires ; Aussi bien pendant l’action que lors d’un repas pris en commun. On a l’exemple d’OGFA qui a sollicité nos équipes à plusieurs reprises pour déstocker des produits issus de collectes et les trier pour les remettre directement, en petits lots, à des bénéficiaires hébergés par l’association » racontent Isabelle Porterie et Anne Echardel. « On tient à ce que les collaborateurs entrent en contact le plus possible avec les salariés et les bénéficiaires des associations, que des liens se créent. Ça nous fait vraiment plaisir de recevoir des retours positifs aussi bien de la part de l’association que de nos collègues. On rappelle quand même toujours à ces derniers que l’ADN du programme Action! c’est de s'investir dans des missions de bénévolat de façon individuelle » concluent-elles.