OPERA, vingt ans de coopération de recherche entre TotalEnergies et l’UPPA
- La R&D de TotalEnergies et l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) collaborent depuis plus de vingt ans au sein d’OPERA.
- L’organisme de recherche OPERA travaille sur l’imagerie et les données géophysiques.
- L’équipe développe des outils innovants, en corrélation avec les activités de TotalEnergies.
OPERA, c’est une coopération au long cours, sur notre territoire ! Et des échanges quasi quotidiens, depuis vingt ans, entre TotalEnergies et l’UPPA. Bertrand Duquet, expert en géophysique au CSTJF à Pau, coordinateur technique du projet OPERA et Reda Baina, directeur d’OPERA au sein de l’ADERA, évoquent « un partenariat gagnant-gagnant durable et des résultats dont tout le monde peut être fier ». « Grâce à ce partenariat, nous travaillons en permanence avec une douzaine de chercheurs palois entièrement dédiés aux préoccupations R&D de TotalEnergies, à la pointe des avancées technologiques en matière d’imagerie sismique », explique Bertrand Duquet. Un groupe projet, moteur sur toutes les technologies émergentes présentant un intérêt pour les filiales de TotalEnergies.
OPERA tire l’innovation
Depuis le début des années 2000, l’équipe OPERA a développé plus de la moitié des outils utilisés dans les études d’imagerie opérationnelle (TITAN, DIVA) de TotalEnergies. Des innovations qui ont fait l’objet de brevets co-déposés, de nombreuses publications et de présentations conjointes lors de conférences internationales. « Le succès d’OPERA s’explique par une bonne intégration des chercheurs au sein des équipes de TotalEnergies », ajoute Reda Baina. « Ils participent à de nombreux workshops et aux comités techniques. Ils sont aussi un vivier pour la Compagnie qui en a embauché plusieurs au fil des années ». Le CSTJF accueille également très régulièrement les chercheurs OPERA/UPPA sur des périodes de 6 mois à 2 ans pour qu’ils comprennent bien les contraintes opérationnelles du terrain.
Une méthode bien rodée
« Tous les trois ans, nous définissons, ensemble, un plan de travail qui repose sur des problématiques terrain », poursuit Bertrand Duquet. Parmi les exemples récents, le projet LAPA au Brésil, sur lequel TotalEnergies souhaite améliorer la caractérisation des réservoirs carbonatés avec de nouvelles méthodes d’imagerie, dans des délais qui permettront de respecter les impératifs de production. « Nous avons aussi mis en place un comité de pilotage annuel auquel participent les chercheurs, les responsables de chaque discipline et la R&D, pour ajuster la feuille de route. Tous les quinze jours, des réunions permettent d’assurer un suivi des travaux, d’informer chacun des avancées, des réussites et des éventuelles difficultés », complète Reda Baina.
De l’idée au service après-vente, vers de nouvelles thématiques
OPERA revendique une approche R&D globale, du concept à l’industrialisation. « Nous intervenons à plusieurs niveaux : développement d’une idée, application de l’innovation aux données réelles, passage à l’échelle industrielle. Jusqu’au SAV des solutions innovantes développées, que ce soit la formation des équipes de TotalEnergies à leur utilisation, l’évolution de l’outil en fonction des retours d’expérience. Cette agilité et cette flexibilité sont une force de notre collaboration, une particularité par rapport à beaucoup de groupes de recherche universitaire », précise Reda Baina. En écho au développement des activités multi-énergies de la Compagnie pour lequel le CSTJF et le PERL sont d’importants contributeurs, OPERA réfléchit à de nouvelles thématiques de recherche hors périmètre pétrole et gaz : monitoring 4D, stockage de CO2, imagerie très haute résolution pour les études géotechniques. « Dans le cadre de la transition énergétique, nous travaillons avec TotalEnergies sur l’imagerie liée à la séquestration de CO2, notamment sur les nouvelles méthodes d’acquisition de données à bas coût, moins conventionnelles, comme l’acquisition via la fibre optique ». A suivre …