Acteur majeur de la transition énergétique, TotalEnergies inscrit le développement durable dans toutes ses dimensions au cœur de ses projets et opérations. La Compagnie s’engage à contribuer aux Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations unies, dont ceux liés à la préservation de la biodiversité. La logique d’action est d’éviter d’abord, de réduire si l’on ne peut pas éviter et, en tout dernier ressort, de compenser nos impacts si nécessaire. Pour préserver la biodiversité partout où nous opérons et pendant toute la durée de vie de nos installations, nous nous appuyons en amont sur la Recherche et le Développement. Thomas Merzi est chercheur à Pau, au sein de la Branche OneTech, pilier de la transformation de TotalEnergies. Il nous explique son parcours et son enthousiasme à œuvrer pour trouver des solutions innovantes.
Après des études de biologie, je me spécialise en écologie, titulaire d'un master en biodiversité, écologie et environnement, j’ai étudié l’évolution des espèces à l'Université de Virginie aux USA et j’ai finalisé mes études sur la génomique des populations à l'Université de Grenoble. Je me dirigeais alors plutôt vers le monde de la conservation et de la protection des écosystèmes, via des associations, mairies ou conservatoires, puis j’ai eu l’opportunité de faire un volontariat international en tant qu'ingénieur en environnement dans le delta de la Mahakam, pour la filiale de TotalEnergies en Indonésie. J’ai réalisé par cette expérience que je pouvais jouer un rôle, pour protéger la biodiversité dans le monde l’industrie. J’ai ensuite été affecté en tant qu’ingénieur environnement dans la filiale de TotalEnergies en Angola. De retour en France fin 2013, j’ai travaillé sur les analyses de risques en écotoxicologie pour des filiales. A l'été 2019, j’ai rejoint l'équipe R&D où je coordonne les actions de R&D sur les sujets de génomique environnementale et de biodiversité.
C’est plutôt varié, nous travaillons sur un grand nombre de sujets et de problématiques environnementales. Ce qui me plait c’est d’être à l’affût de nouveaux sujets et de concepts novateurs, nous assurons un rôle de veille technologique et scientifique pour rester au top. J’ai la chance de pouvoir travailler avec de nombreux partenaires académiques qui sont des référents mondiaux dans leur spécialité, c’est très stimulant ! Et j’échange aussi au quotidien avec toutes les activités et projets de la compagnie, dans le monde entier, pour tester, innover sur les terrains de jeu qu’offrent nos sites dans tous les types de milieux et d’écosystèmes variés. Et surtout, j’ai la chance de travailler avec des collègues extraordinaires, passionnants et passionnés. Camille Cabanne, par exemple, est spécialisée en écologie marine. Elle a rejoint la Compagnie l’année dernière et mets tous les jours ses compétences de chercheure au profit de la recherche pour faire évoluer les pratiques en interne en faveur de la protection de la nature.
Déjà nous avons une R&D dédiée à la biodiversité, c’est concret ! La perte de la biodiversité, due à l’activité humaine, correspond à la sixième extinction de masse de l’histoire. Face à l’urgence, TotalEnergies a décidé de consacrer plus de moyens humains et financiers à la R&D en faveur de la biodiversité. Nous avons la volonté de mieux comprendre les enjeux, évaluer les interactions avec les écosystèmes dans lesquels nous opérons, mesurer l’impact potentiel de nos actions et instaurer des gains positifs de biodiversité. Notre feuille de route est également très concrète. Elle consiste à mener une veille pour identifier de nouvelles technologies en matière de biodiversité, à disposer d’outils de terrain pour cartographier la biodiversité de nos sites et en développer de nouveaux outils pour évaluer, modéliser et anticiper les impacts de nos activités. Nous pouvons ainsi mener un suivi efficace et améliorer sans cesse la pertinence de nos actions. Le partenariat avec le CEN (Conservatoire d’espaces naturels) Nouvelle Aquitaine en est un exemple.
Les activités de TotalEnergies peuvent présenter un risque d’impacter l’environnement à proximité de nos sites. Je dirige des recherches qui s’appliquent à trouver des solutions innovantes pour prévenir et réduire ces impacts. Le but est de développer des techniques adaptées à un suivi fréquent de la qualité écologique et de la variation dans le temps des milieux dans lesquels on opère, pour y suivre les tendances sur le long terme. Le Site du vallon du Manas qui se situe sur la commune de Ger, entre Pau et Tarbes présente une variété importante de types d’habitats. Il est géré et maintenu par le CEN de Nouvelle-Aquitaine, c’est ainsi que nous avons engagé un partenariat de recherche en 2019. Chaque année, l’équipe Biodiversité et le CEN mènent un suivi des espèces dans les différents habitats afin de tester la pertinence et la complémentarité des approches, et en introduisant le cas échéant de nouvelles techniques de suivi.
Je suis de Pau ! Je suis donc le local de l’étape. J’ai fait de nombreuses missions au cœur du site de Manas (Pyrénées Atlantiques) et à l’étranger dans le cadre de mes différents postes pour coordonner et superviser les campagnes de suivi de l’état écologique, en Afrique, Asie, Moyen Orient... Aujourd’hui, être de retour dans mon Béarn natal est une vraie chance. J’ai un travail passionnant et je collabore avec les meilleurs spécialistes internationaux. Je participe à des conférences et groupes de travail qui me permettent d’être à la pointe des connaissances scientifiques actuelles dans mon domaine ; tout en bénéficiant d’un cadre de vie exceptionnel. Nos bureaux au CSTJF et la qualité de vie de Pau sont des atouts incontestables et me permettent de continuer à progresser professionnellement tout en profitant des montagnes et de l’océan pour me ressourcer et rester en connexion avec la Nature.