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23/06/2023 News

Des données précises en temps réel pour réduire nos sources d’émissions à l’atmosphère

  • TotalEnergies s’est engagée à réduire d’au moins 40 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) de ses activités (2030/2015).
  • Le projet GHG Monitoring, lancé en 2020 contribue activement à cette ambition.
  • Toutes les données d’émission de GES et de consommation d’énergie, recueillies en temps réel sur des sites de la Compagnie, sont centralisées et analysées au CSTJF, à Pau.

Comment réduire nos émissions ? Tout d’abord en les observant explique Juan Guzman, ingénieur, en charge du projet GHG Real Time Monitoring qui travaille sur le sujet avec différentes équipes : « Nous suivons les émissions atmosphériques de 10 de nos filiales dans le monde soit 33 sites de production gazière et pétrolière. Ce qui signifie plus de 15 000 tags ou points de stockage de données sur lesquels nous lançons des calculs toutes les dix minutes ! ». Cette observation permet d’obtenir des données précises sur les équipements qui consomment de l’énergie et émettent des GES tels que turbines ou chaudières, et de définir des indicateurs harmonisés. Il est ainsi possible de comparer les sites, d’identifier les équipements anormalement émetteurs, de faire des travaux d’amélioration sur les installations… GHG Monitoring est un outil de visualisation et de valorisation des données. « Nous travaillons sur différentes sources d’émissions : méthane, fuel liquide, flaring, fuel gaz. Les équipements sont bien instrumentés, les capteurs jouent leur rôle de collecte de données » ajoute Juan. Aujourd’hui, GHG Monitoring suit 85 % des émissions des sites de TotalEnergies, notamment celles liées au torchage, c’est-à-dire la combustion du gaz qui peut s’avérer nécessaire pour une évacuation rapide en cas d’accumulation dans les installations (la torche est un équipement de sécurité), et celles dues à l’utilisation du fuel gaz. GHG Monitoring permet, par exemple, de visualiser les émissions de CO₂ des turbines à partir d’indicateurs simples comme la puissance, la consommation de fuel gas et les émissions de GES par KWh. Des informations utiles pour comparer les équipements et détecter des améliorations dans le process. Pour rendre la donnée « visuelle », GHG Monitoring utilise un logiciel (PI) qui transforme les tags en courbes. Dans les filiales, GHG Monitoring accélère le changement : « Ces évolutions dans la philosophie opérationnelle permettent des améliorations. Par exemple, au Brésil, les turbogénérateurs ont été changés et réduits de trois à deux, en Argentine, la fermeture des vannes de recycle d’un compresseur a permis d’améliorer sa performance et réduire les GES » illustre le chef de projet.

 
GHG Monitoring collecte aussi les données de consommation d’énergie

Bien sûr, le projet GHG Monitoring est mobilisé dans le cadre de la démarche de recherche d’efficacité énergétique de TotalEnergies. En septembre 2022, la Compagnie a annoncé un plan de 1 milliard de dollars US sur deux ans pour accélérer la transition. Objectif : économiser 2 Mt COe sur le périmètre pétrolier et gazier, et limiter, dès 2025, les émissions (Scopes 1 et 2*) à moins de 38 Mt COe/an. Pour faire des économies d’énergie, il faut savoir avec précision quelle est la consommation de chaque équipement, de manière à identifier les sources d’inefficience et trouver des alternatives. GHG travaille sur un projet avec des objets industriels connectés (IoT) pour mieux « surveiller les gros consommateurs d’énergie » dans une démarche d’amélioration de l’efficacité énergétique. Il s’agit d’installer une nouvelle génération de capteurs IoT sur les équipements pour collecter des données en temps réel et les valoriser dans un logiciel dédié à la visualisation des données (PI Vision).
 

Plus d’infos

 
(*)
GES Scope 1 - Les émissions Scope 1 correspondent aux émissions directes liées aux activités de l’entreprise.

GES Scope 2 - Les émissions Scope 2 correspondent aux émissions indirectes liées aux imports d’énergie (électricité, chaleur et vapeur) nets des ventes éventuelles d’énergie, sans inclure les gaz industriels achetés.